Alors que je classais de vieux dossiers, je tombe sur cette reproduction du tableau de John Singer Sargent qui m'avait tellement bouleversée lorsque je l'ai découvert au terme d'une grande exposition rétrospective dans un musée de Washington. C'était je crois en 1999.
Elle est intitulée Gassed et fait référence à ce que John Singer Sargent a pu voir lorsqu'il a été envoyé comme peintre de guerre du côté d'Arras en 1918.
Elle est immense : plus de 6 mètre sur 2,5 de haut !
Vue dans ses proportions réelles, l'image est proprement sidérante.
Sans beaucoup chercher je suis tombée sur une photo qui aurait pu inspirer le peintre
En continuant ma recherche, j'ai aussi trouvé ce portrait de groupe, plus dans la manière habituelle de John Singer Sargent qui était avant tout portraitiste et peintre mondain.
http://www.jssgallery.org/Paintings/10089.htm#18Allenby
Et j'avoue que j'aime tout particulièrement la possibilité de recadrage qui permet de mettre en valeur les bottes si bien cirées.
Mais qui finiront quand même dans la boue.
A moins que ce ne soient pas les mêmes qui ...
Et puisque je suis dans les associations d'images belliqueuses, en voici deux autres autres qui me viennent à l'esprit; elles sont, cette fois, empruntées à la littérature.
Je me souviens du petit colonel de Céline, dans la première partie de son Voyage au bout de la nuit.
Et je me souviens surtout du chapitre que Malraux a consacré aux premiers essais de gaz de la guerre de 14 dans Les Noyers d'Altenburg, ce méchant roman, que l'écrivain lui-même avait conscience d'avoir raté puiqu'il ne l'a jamais achevé. Malgré tous ses défauts, ce roman reste mon préféré.
Mais qui finiront quand même dans la boue.
A moins que ce ne soient pas les mêmes qui ...
Et puisque je suis dans les associations d'images belliqueuses, en voici deux autres autres qui me viennent à l'esprit; elles sont, cette fois, empruntées à la littérature.
Je me souviens du petit colonel de Céline, dans la première partie de son Voyage au bout de la nuit.
Et je me souviens surtout du chapitre que Malraux a consacré aux premiers essais de gaz de la guerre de 14 dans Les Noyers d'Altenburg, ce méchant roman, que l'écrivain lui-même avait conscience d'avoir raté puiqu'il ne l'a jamais achevé. Malgré tous ses défauts, ce roman reste mon préféré.
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