Pour quelles raisons ai-je tant de plaisir à revenir à Arles chaque année ?
Les photos bien sûr ! Découvrir des photographes dont j'ignore tout, comme ce fut le cas cette année pour Giacomelli; approfondir la connaissance que j'ai de quelques autres, comme Peter Klasen, fasciné par l'univers industriel et qui se tient toujours à la frontière de la peinture et de la photographie. J'attends surtout du festival d'Arles qu'il me fasse découvrir les photographes de demain. Et sur ce point l'exposition intitulée ReGénération 2, organisée par le Musée de l'Elysée de Lausanne m'a comblée.
Les photos, oui bien sûr, mais pas seulement !
J'aime tout autant les lieux dans lesquels les expositions sont présentées.
D'autant que chaque année s'en ajoutent de nouveaux, comme cet hôtel en voie de restauration de la rue du Cloître. Ou le futur centre de traducteurs installé dans une partie rénovée du couvent Saint Césaire, avec, dans la cour, un subtil jeu de miroirs qui, sans qu'on s'en aperçoive, en double la profondeur.
Incontestablement, le côté "décalé" de ce festival me plaît beaucoup.
Et j'aime énormément la façon dont les organisateurs jouent des lieux pour présenter les expositions.
J'aime la façon dont ils introduisent de la couleur dans des lieux qui en sont, le plus souvent, dépourvus.
J'aime la façon dont la lumière vient se glisser entre deux poutres ou deux persiennes. Cette lumière du midi, si violente, si crue qu'elle en viendrait presque à effacer les murs, si elle n'était d'une façon ou d'une autre, tamisée.
01 septembre 2010
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