Dès la première salle, tourne une ronde sans fin qui vient serrer la main d'un homme vêtu d'un costume noir. Scène d'adieu comme un ballet de Pina Baush.
Sur un autre écran, un homme entre dans une maison, revêt un costume noir et s'allonge, tel un gisant; à ses côtés une femme, la tête couverte d'un voile, se lamente. Cérémonie de deuil ? Non, puisqu'à la fin de la cérémonie, l'homme se relève. Mais rituel de passage avant le grand départ.
Dans la salle suivante des hommes, des hommes ordinaires plutôt que des hommes d'affaire, montent les marches d'une passerelle d'avion, mais au bout de la passerelle ne les attend que le vide.
C'est l'image la plus souvent reprise dans la presse, et bien qu'elle fixe un mouvement, elle est non seulement parlante mais poignante. Il y en a bien d'autres encore, tel ce personnage qui porte un toit sur son dos comme d'autres portent une croix.
L'exposition, intitulée Vies en transit se tient jusqu'au 12 Mai au Musée du jeu de Paume.
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