Nous avons opté pour Büyükada, la plus grande des Iles des Princes et la dernière sur le trajet du ferry. S'éloigner d'Istanbul en bateau est sans doute une des meilleures façons de comprendre la géographie de cette ville et le trajet lui-même jusqu'à Büyükada est extrêmement plaisant.
Le débarquement paraît un peu frénétique et nous en comprenons vite la raison : il s'agit de se précipiter pour obtenir sa place dans une des innombrables calèches qui sillonnent l'île puisque c'est, en dehors du vélo et des pieds, le seul moyen de locomotion. Spectacle surprenant que ces centaines de calèches, de chevaux, de cochers dont le manège est parfaitement réglé.

La montée est rude, surtout sous le soleil de midi, mais la ravissante petite chapelle orthodoxe méritait effectivement tous nos efforts : un havre de fraîcheur, sous une voûte couleur du ciel, un encombrement baroque et pourtant naïf, une vitrine remplie d'ex-votos - des montres... pourquoi des montres ? - et quelques fresques extrêmement colorées.

Décidément, à qui ne possède pas les clefs, l'art religieux n'est pas plus facile à comprendre que l'art contemporain !

PS : à la recherche d'informations sur ce monastère au sommet de l'île, je suis tombée sur la page d'un webmagazine qui m'a l'air tout à fait intéressant :
http://plaisirsdebouche.com/2012/11/04/istanbul-les-iles-des-princes-une-respiration-loin-du-tumulte-stambouliote/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire