Beyoglu, c'est le quartier moderne de la rive européenne. On
y accède par le pont de Galata, on emprunte ensuite le drôle de funiculaire
souterrain que l'on doit à l'ingénieur français Eugène Henri Gavand qui a su
convaincre le Sultan Abdul Aziz Khan qu'il y a avait un moyen plus rapide et
plus confortable que les pieds pour rejoindre le quartier d'affaires de
Pera depuis Galata. En un rien de temps on arrive ainsi place du Tunnel ; reste
à remonter la rue Istiklal jusqu'à la place Taksim en prenant le petit tram
rouge des nostalgiques ...
ou... à pied ! Mais là, cela risque d'être plus difficile. Non, non, ce n'est pas un jour de manif, juste un après-midi ordinaire dans la rue Istiklal !
Pour peu qu'on
s'écarte de quelques pas, le quartier change du tout au tout :
Bars branchés ou carrioles de brocanteur dans les quartiers en voie de gentrification.
Le croissant et
l'étoile, symboles de la Turquie de toujours; une galerie marchande où
s'alignent les restaurants.
Partout l'on trouve
de quoi se restaurer, combler une petite faim ou satisfaire une envie
gastronomique: moules de Galata ou börek feuilletés.
Ce que j'aime à Istanbul comme à Rome, c'est le mélange des genres !
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