Il y a longtemps que je ne m'étais autant ennuyée au cinéma : 2 heures et 8 minutes ! Et j'ai vu passer chacune de ces 128 minutes !
C'est dommage parce que le film part d'un postulat susceptible d'accrocher bien des spectateurs : qui n'a eu envie, une fois dans sa vie de tout plaquer, de larguer les amarres ou de prendre son envol ?
C'est, en gros, le sujet du film, mais pourquoi deux histoires plutôt qu'une seule? Pourquoi cette dispersion dans des scènes qui n'ont rien à voir avec le sujet ? Pourquoi cette complaisance dans des images, jolies peut-être, mais qui ne servent en rien le film ? Au point que j'ai passé l'essentiel de la séance à m'interroger sur les moyens techniques utilisés par Pascale Ferran : des caméras montées sur des drones pour survoler Orly ? et le vol du moineau, un oiseau apprivoisé ? ou une incrustation numérique ?
J'en suis encore à me demander pourquoi la presse dans sa grande majorité s'est enthousiasmée pour ce film. Heureusement j'ai trouvé sur Allociné quelques critiques de spectateurs qui m'ont confortée dans mon jugement. Un peu plus de rigueur dans la construction de l'histoire, un peu plus d'exigence dans le montage, auraient sans doute permis de raccourcir le film et de retenir leur attention et la mienne.
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