Istanbul, ville de tous les fantasmes, rêve de tous les orientalistes à la petite semaine façon Pierre Loti.
Il suffit d'un croissant de cuivre, en haut d'un minaret...
(Je l'ai bien observé. Un pied en pivot, l'autre en trottinette ... il ne me manque plus que la robe ! Demain je tourne !)
La
gare de Sirkeçi est toujours là pour accueillir l'Orient-Express qui,
hélas, ne s'arrête plus dans la ville qu'une fois par an !
Lauriers roses, parasols verts sur façade rose et blanche, couleurs de sorbets à la pistache et à la rose !
Capitons, dorures, couleurs pastel, tableaux orientalistes : le style Ottoman fait des ravages dans les salons des grands hôtels ... avec plus ou moins de discrétion !
L'hôtel Les Ottomans, à peine plus kitsch que ses concurrents.
Le Four Seasons, ses bouquets d'orchidées et sa jolie collection de tableaux, nature mortes, orientalistes elles-aussi.
Au Pera Palace, le salon-bibliothèque semble figé dans l'attente du retour d'Agatha Christie et le salon de thé, tout de cristal et de rose est une bonbonnière à laquelle il est bien difficile de résister.
Mais les références orientalistes ne sont pas l'apanage des seuls palaces. L'exotisme n'a pas besoin de luxe pour déployer ses charmes et sur la terrasse d'un B&B de Sultanhamet, face à la mer, toutes les rêveries sont permises.
Difficile dans ces conditions de résister aux douceurs orientales et autres "turkish delights", qui, s'y j'en crois ce menu, marqueront pour longtemps ma mémoire. "A cup of coffee drunk at Hafiz Mustafa will be remembered for 41 years "
J'en ai bu plusieurs, juste pour être certaine de m'en souvenir pendant 41 ans !
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