25 août 2016

Les Plaisirs d'Arles






Malgré les chaises longues proposées aux visiteurs, le parcours - en deux jours - de la totalité des expos photos est épuisant ! D'autant que le plaisir d'un séjour à Arles ne tient pas seulement aux rencontres photographiques. Il tient au charme de la ville elle-même que l'on ne cesse de parcourir, à pied exclusivement.



Plaisir d'arriver aux ateliers SNCF et de retrouver les vestiges de l'atelier des forges, à demi transformés seulement. Il serait dommage d'oublier que les friches industirelles et les chapelles en ruine ont fait beaucoup pour le succès du festival.

Plaisir de retrouver le Capitole, mon lieu préféré, qui malgré les changements, garde dans ses murs le souvenir de la chapelle puis du cinéma qu'il a été.

Plaisir aussi de découvrir chaque année des lieux nouveaux, comme la Fondation Manuel Rivera-Ortiz..., installée dans un vieil immeuble, ancien hôtel particulier de la famille Blain.



S'éloigner à peine du centre pour se perdre dans le labyrinthe de La Roquette, traverser le pont pour faire un tour du côté de Trinquetaille, marcher le long du Rhône quand le Mistral ne souffle pas trop fort... autant de plaisirs que l'on peut s'offrir entre deux expos. 




Attendre une amie dans le hall de son hôtel et se dire qu'il a, comme le nôtre, beaucoup de charme, un charme un peu décati bien dans l'air du temps



Et pendant qu'on y est, pousser la porte de l'hôtel Jules César pour admirer le sens des couleurs de son décorateur : Christian Lacroix


Non décidément, deux jours à Arles ce n'est pas suffisant ! 



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