Trois jours entiers à écouter parler de littérature américaine et même pas lassée !
Il faut dire que Vincennes fait bien les choses ! A sa huitième édition, le festival est désormais bien rodé, et ses bénévoles aussi aimables qu'efficaces.
Pour arriver à l'hôtel de ville, coeur du festival, et au salon du livre qui se tient sous chapiteau, il faut contourner l'église Notre-Dame de Vincennes et longer le square des Frères Hautière joliment fleuri d'anémones du japon et de graminées.
Escalier monumental, salle des fêtes, salle des mariages, fresques de Maurice Chabas, grande verrière ... l'ensemble architectural est impressionnant.
Pour rejoindre les autres lieux du festival on emprunte un passage où sont exposées les photos de Jean-Luc Bertini, qui associent souvent un écrivain et un lieu, comme Craig Johnson (pas son meilleur profil il est vrai) et Butte (Montana).
Parfois il n'y a qu'un paysage, et ce n'est pas tout à fait celui du rêve américain, mais bien sa réalité.
Dans les salles, les écrivains sont bien là, en chair et en os, chacun avec son traducteur, prêts à répondre aux questions de l'animateur.
Les spectateurs sont nombreux et la scène parfois un peu loin. Alors on se contente des écrans télé (quand il y en a ! ) ...
et on apprend rapidement à se présenter à la porte un peu en avance pour se faufiler jusqu'aux premiers rangs pour ne rien perdre de ce qui se dit ...
et s'amuser à deviner "qui est qui ? ".
Dans le désordre : Eddie Joyce, Colum McCann, Kevin Powers, Sergio de la Pava, James Mc Bride, Smith Henderson.
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