Celui-ci, vous pouvez vous en dispensez ! Sauf à être un inconditionnel de Terence Malik et de son sens aigu du cadrage et de la photographie. Car c'est à peu près tout ce qui reste à admirer dans Song to Song. Malgré une distribution prestigieuse !
On a malheureusement la fâcheuse impression que Malik a sélectionné une série de décors, propices à de belles photos, dans lesquels il fait errer ses personnages sans leur donner de directives précises; ils prononcent quelques mots, attendent, se tournent autour, se déplacent à la recherche d'on ne sait quoi, peut-être d'eux mêmes...
Le fond ? la forme ? vieux débat. Il me semble quand même que lorsqu'un cinéaste se soucie des images au point de négliger totalement - ou d'esquisser à peine - la trame narrative, il passe à côté de ce qui fait l'essence même du cinéma, des images qui, mises bout à bout, racontent une histoire.
Bien sûr on pourra toujours prétendre, comme le fait Télérama, que Mali cherche à filmer l'inconsistance des êtres, l'inconsistance de la vie, mais difficile à partir de ce postulat, de produire autre chose qu'un film lui-même évanescent.
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