30 septembre 2018

Chagall à Bilbao

Retour à Bilbao. Le chien de Jeff Koons monte toujours la garde devant l'entrée du musée Guggenheim, toujours aussi photographié, toujours aussi laid et ridicule. Quant à l'architecture de Frank Gehry, spectaculaire certes, mais compliquée à l'excès, je l'apprécie toujours aussi peu. De moins en moins à vrai dire.
Heureusement l'exposition Chagall, les années décisives, 1911-1919  avec ses trois salles en enfilade proposait un parcours simple parce que linéaire - pas de quoi se perdre ! - et passionnant ! Avec quelques jolies découvertes.  Comme ce petit tableau montrant Cendrars dans les bras d'Appolinaire.


Quel étrange petit tableau ? Une aquarelle ? Une gouache ? Je ne me souviens pas. En tout cas, une étrange évocation de l'amitié qui unissait Cendrars et Apollinaire malgré leur rivalité poétique puisque tous deux se targuaient d'avoir écrit le premier poème de l'ère moderne. Alcools ? ou La Prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France ? Je n'ai jamais pu choisir !
Ajoutez à ces deux poètes, Chagall et les Delaunay et vous avez toute l'effervescence artistique des années 1012/1913.
- Comment ça, j'ai oublié Picasso...
- Oui, oui, et quelques autres !
- Ben tant pis, on a droit à avoir ses préférences !

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