16 février 2019

La Mûle

Le dernier Clint Eastwood ?  Mais peut-être celui de trop ! Car, bien qu'inspirée "de faits réels" cette histoire d'un vieil homme contraint, à la fin de sa vie, de faire la "mules" pour des dealers et de transporter de la drogue depuis le Mexique jusqu'à Chicago, ne sert qu'à faire la promotion de la famille. Le discours de Clint, à la fois réalisateur et acteur, est lourd, insistant, poussif, répétitif :
la seule chose qui importe c'est la famille et la grande faute de son personnage, ce n'est pas de livrer la mort en kilos et en tonnes, mais d'avoir toute sa vie négligé sa famille au profit d'une passion, celles des fleurs. Puisque le personnage était dans sa vie antérieure le grand spécialiste des "lys d'un jour", les hémérocalles !


Le film est surjoué, du début jusqu'à la fin et la seule chose que j'en retiens c'est l'illustration en quelques images, du terme de "forclosure", si courant aux Etats-Unis depuis 2008 : saisie immobilière.  Il a travaillé toute sa vie, mais il se retrouve du jour au lendemain sans rien, sans domicile, sans argent. Rien. Parce que les banques lui ont tout pris. 

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