Des personnages tous différents, tous "uniques" et malgré tout le sentiment d'une communauté, voilà ce que j'ai retenu de ce livre, qu'au départ je n'avais pas très envie de lire. Les habitants de Paulstadt l'appellent le Champ, mais en réalité c'est un cimetière.
"C'était une mauvaise terre jonchée de pierres et de boutons d'or toxiques, que le paysan s'était empressé de refiler à la commune à la première occasion. Elle ne valait rien pour les bêtes, elle ferait bien l'affaire pour les morts. "
Avec un tel début on hésite un peu à se lancer dans la lecture du roman de Robert Seethaler. Cela se comprend, mais ce serait dommage, car les morts qu'il fait parler l'un après l'autre, ont d'abord été vivants - merci Lapalisse ! Et c'est leur vie qu'ils nous racontent, des vies simples, des vies ordinaires pour la plupart. Mais chacun a sa façon de la raconter. Et au final c'est toute la vie d'un village que découvre le lecteur.
A chaque voix, son histoire donc, un peu comme dans un recueil de nouvelles, mais l'unité de lieu constitue le lien de l'une à l'autre car tous, à un moment ou l'autre de leur existence, ont vécu à Paulstadt ; la plupart n'en sont jamais partis, ils se sont donc connus, un peu, ont vécu quelques événements en commun (l'incendie de l'église) ....Des personnages tous différents, tous "uniques" et malgré tout le sentiment d'une communauté, voilà ce que j'ai retenu de ce livre, qu'au départ je n'avais pas très envie de lire.
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