02 juillet 2023

Asteroîd city

Au moins avec Wes Anderson, on sait que l'on est à fond dans la fiction, que le film soit en noir et blanc ou en couleurs, avec une préférence pour les pastels rehaussés par une pointe de rouge. Mais était-il vraiment nécessaire d'alterner les deux types de pellicule pour bien montrer que tout commence dans la vraie vie - en noir et blanc - celle qui invente et construit la fiction, et que la fiction, aussi insolite, aussi absurde  soit-elle ressemble forcément un tout petit peu à la réalité, puisque c'est à partir de la réalité que l'imagination s'envole. 

Partie avec un préjugé favorable, j'ai quand même fini par m'ennuyer; l'impression de regarder un grand enfant jouer avec ses playmobil, ses p'tites voitures, ses soldats d'opérette et son train électrique. Oui, bien sûr il y a les enfants, la paternité, l'amour, le deuil ...  Et puis la science, la compétition,  les essais nucléaires. (dont personne ne se soucie) et même le confinement ordonné par les instances supérieures.. mais au final, pas de quoi casser trois pattes à un canard ! Sorry Mr Anderson.


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