Que dire de plus que ce que dit Ian McEwan ? La guerre, c'est celle de 40, sur le front de l'Est. L'identité trompeuse, celle d'un résistant ? soldat russe ? déserteur ? usurpateur? vrai caméléon qui n'en est pas à une identité près et en change comme d'autres changent de chemise. Le lecteur en tout cas est constamment étonné, pris à revers, incapable d'imaginer ce qui va se passer ensuite et ce que l'écrivain va faire de son personnage. Comédie ? Tragédie ? Les deux en même temps.... Et puis bien sûr il y a la maison, une vieille villa dans une station balnéaire. Les habitants ont fui, les portes sont ouvertes, sauf une, obstinément fermée....
Publié en 1952, ce roman de William Frederk Hermans, aussi court que percutant, n'avait jamais été traduit en français. C'est chose faite. Deux autres livres de cet écrivain ont été publiés l'un en 2006 La Chambre noire de Damocles, l'autre en 2009 Ne plus jamais dormir. Combien de temps faudra-t-il attendre pour que le reste de son oeuvre soit traduit ?
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