10 juillet 2023

Love Life

 Koji Fukada est un réalisateur japonais, dont les films semblent vouloir creuser une thématique affirmée : celle des relations de couples, troublées par une disparition ou au contraire une ré-apparation, élément déclencheur d'un déséquilibre latent.

Ainsi dans Love life, il met en scène une jeune femme très dymanique, Kaeto, qui depuis son mariage avec Jiro vit dans un appartement juste en face de celui de ses beaux-parents. Son fils, issu d'une précédente liaison meurt accidentellement. A l'occasion de la cérémonie funéraire, le père biologique  de l'enfant (et donc l'ex de Kaeto) réapparaît en même temps qu'une ancienne petite amie de Jiro se manifeste. Au total, et sans même compter les personnages secondaires, 7 personnages dont les relations ne vont cesser d'évoluer au cours du film, de se tendre, de s'adoucir, de se relancer ou de s'achever. Un enchevêtrement psychologique que le réalisateur maîtrise parfaitement, malgré une petite baisse de tension dans la dernière partie du film et une tendance peut-être à en faire trop - langue des signes, sans abris, relation avec la Corée -  sans doute pour ne pas se laisser enfermer dans le psychologisme et donner une dimension sociale à son film. 


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