Les salles du Carré d'art de Nîmes sont très grandes et très blanches. Et les toiles de Lucas Arruda sont très petites. Si bien qu'en ouvrant la porte de la première salle on se dit, non, ce n'est pas possible ...
Il faut donc avancer pour se rendre compte ...
Et plus on avance, plus on s'aperçoit qu'il ne s'agit pas de monochromes ...
Jusqu'à ce que, progressivement, on devine un horizon, un ciel ...
Et qu'enfin, le nez sur le tableau, on entre littéralement dans un paysage. La mer souvent, mais parfois, un rivage, bordé d'arbres.
Et ce n'est qu'à ce moment là que l'on perçoit la précision des traits, la finesse des couleurs, la justesse avec laquelle est rendue l'amosphère.
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