On commencerait par traverser le Pont Charles, et puis on monterait doucement par la rue Vlasska, calme et tranquille; on traverserait ensuite les grands vergers du monastère avant de se retrouver devant une grille entrouverte ... que l'on refermerait juste pour le plaisir de voir le motif qu'elle dessine alors.
On se perdrait un peu dans le dédale du monastère, juste pour le plaisir de retarder le moment de la découverte. De toute façon la bibliothèque est fermée entre midi et 13 heures, alors autant s'arrêter, le temps de goûter à l'apfelstrudel du café d'à côté.
Il y a, en réalité, deux bibliothèques dans le couvent de Strahov : la salle de Philosophie qui date du XVIIIe siècle, toute en boiseries et dorures, avec au plafond une immense fresque d'Anton Maulbertsch...
et la salle de Théologie, qui date elle du XVIIe siècle et pour laquelle j'ai une petite préférence, non pour ses stucs extravagants, mais pour sa collection de mapemondes !
Mais, s'il faut dire la vérité, la visite des bibliothèques de Strahov ressemble un peu trop à une arnaque.
Je ne sais qui est le personnage à l'entrée de la salle, Diogène peut-être avec sa lanterne ? Il a en tout cas, l'air presque aussi déçu que moi. A moins qu'il n'ait simplement très mal aux dents !
Il y avait heureusement, dans une vitrine du couloir, quelques vrais livres ... enfin, je crois !
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