Je n'ai pas vraiment été bluffée par l'architecture cubiste tchèque. La villa a beau être considérée comme "un joyau de l'architecture cubiste", je l'ai trouvée presque banale. Et les maisons de la rue Libušina n'avaient pas grande allure.
Il est vrai qu'il est difficile de percevoir aujourd'hui à quel point elles étaient révolutionnaires alors, au tout début du XXe siècle, avec leurs angles droits et surtout l'absence totale d'ornements appliqués.
La maison à la vierge noire, oeuvre de l'architecte Josef Gočár’ s'est révélée plus intéressante. Construite en 1912/13, elle a été restaurée en 1994 et abrite depuis 2003 le musée du cubisme tchèque et ... le Grand Café d'Orient, seul café cubiste de Prague !
S'arrêter d'abord au café, est une bonne idée. Cela permet de se restaurer, mais surtout d'habituer son oeil à ses formes, toutes géométriques, exclusivement géométriques, avec une préférence pour l'angle droit.
J'avoue un petit faible pour les porte-manteaux et surtout pour cette délicieuse habitude des cafés pragois de mettre les journaux à la disposition de leurs clients. Même si je ne lis pas le tchèque, cela me rassure.
Café, Apfelstrudel... il est temps d'emprunter l'escalier qui mène aux deux étages du musée ... et de s'intéresser au cubisme tchèque, dont, j' avoue, je ne savais pas grand'chose.
Le principal atout de ce musée est d'être ... petit ! Sans lasser le visiteur, en quelques oeuvres majeures, il lui fait découvrir l'esprit dans lequel travaillait les artistes tchèques, curieux d'explorer les domaines traditionnels de la peinture ou de la gravure mais aussi de la photographie, de l'architecture, de la céramique, du mobilier ou du graphisme.
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