Longtemps elles ont été les figures préférées des architectes qui les ont multipliées sur les façades de Prague.
A force de chercher j'ai bien fini par trouver quelques silhouettes masculines dont la tête semble ployer sous le poids de la charge à supporter, bien que leur musculature avantageuse semble les préparer, mieux que les femmes, à cette écrasante fonction.
Ces cheveux crépus, cette chaîne attachée à un anneau... incontestablement, l'Atlante est un esclave.
Irai-je jusqu'à conclure que c'est sur le dos des opprimés, qu'ils soient esclaves ou femmes, que repose le poids du monde ?
Avouez pour le moins que le constat est troublant.
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