Ainsi ce visage féminin coiffé d'une rose et entouré de pampres.
Et son vis à vis ... léonin ?
Plus inquiétant, car son regard a l'air de vous suivre, ce visage verdâtre aux longues cornes recourbées...
Du coup, l'ours qui monte le long de la gouttière a l'air presque débonnaire !
Trois violons sur une façade, rien de plus banal pour une ville aussi musicale que Prague. La maison d'une famille de luthier, à n'en pas douter !
Mais que Beethoven ait jamais habité cette maison, je n'en suis pas certaine !
Guimauve baroque ou corniche plus classique, vous avez le choix. La couleur, elle, est imposée : ce sera rose !
Rose comme l'agneau (mal) peinturluré dont la couleur dénote singulièrement dans son environnement beige très ... classieux !
L'architecture pragoise fait bon accueil aux animaux.
Bien qu'un peu grotesques, les oiseaux du médaillon n'ont pas l'air trop déplacés, mais un éléphant, ici ? Il n'a pas vraiment l'air d'appartenir à la faune locale.
Et encore moins le varan dissimulé sous un rideau de verdure !
Mais ... ne s'agirait-il pas plutôt d'un alligator de Floride, ou d'un crocodile du Nil, plutôt que d'un varan de Komodo ? Ou alors d'un dragon ailé ?
J'ai laissé la bête se reposer au soleil et suis partie vers des lieux plus tranquilles où pousse la vigne...
et le navet !Pourquoi le navet ?
J'en suis encore à me le demander ...
Les maisons de Prague ont décidément bien des secrets.
Il n'est peut-être pas nécessaire d'ouvrir toutes les portes.
"La magie, le romanesque, le mystère et le fantastique qui enveloppent cette ville de Bohême et l'humour incisif qui sied si bien à l'esprit de ses habitants, déroutent, séduisent, envoûtent." Christine Coste dans Prague Itinéraires.
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