31 octobre 2011
Enfances malgaches (Suite)
Les portraits d'enfants, c'est toujours un peu facile.
Du moins en apparence, parce que la plupart du temps, il faut les saisir au vol, dans leur élan.
Allure décidée, démarche rapide, le long d'une route, d'une plage, sur le quai d'un port, ils avancent. Debout, bien droits.
De tous ces enfants croisés sur mon chemin deux resteront plus longtemps que les autres dans ma mémoire.
D'abord la petite fille, assise bien droite sur un tabouret du marché. Sa mère avait entrepris de tresser ses cheveux; mais sur des cheveux fins et crépus, c'est une épreuve longue et douloureuse. Les larmes coulaient l'une après l'autre sur les joues de la petite fille, sans pour autant déformer ses traits.
Si courageuse la petite fille.
Quant au petit "binoclard", il n'avait aucun besoin de ces vieilles lunettes qui n'étaient ni à sa vue ni même à sa taille. (Comme d'ailleurs les savates dépareillées à ses pieds ! ) Il les avait sans doute trouvées par hasard et les portait à son cou comme une breloque, sans en connaître l'usage.
Il a fallu force mimiques et démonstrations pour qu'il parvienne enfin à les mettre sur son nez, le temps de la photo. Un jeu qui semble l'avoir amusé autant que moi !
Mais je n'oublierai pas non plus l'enfant couvert de plaies purulentes, croisé dans un village de pêcheur. D'autant que je ne saurai jamais si la pommade désinfectante que j'ai laissée à sa mère a eu le moindre effet.
Enfances malgaches
Des enfants, il y en a beaucoup à Madagascar.
Avec un taux de natalité qui frise les 42% et une moyenne de 5 ou 6 enfants par femme, cela n'a rien d'étonnant.
Ils ne sont pas particulièrement farouches, mais posent sur vous un regard grave, presque intimidant.
un peu de boue rouge,
un tronc d'arbre en guise de plongeoir...
pas vraiment besoin de jouets pour s'amuser.
Et puis, bien sûr, il y a la mer !
Avec un taux de natalité qui frise les 42% et une moyenne de 5 ou 6 enfants par femme, cela n'a rien d'étonnant.
Ils ne sont pas particulièrement farouches, mais posent sur vous un regard grave, presque intimidant.
un peu de boue rouge,
un tronc d'arbre en guise de plongeoir...
pas vraiment besoin de jouets pour s'amuser.
Et puis, bien sûr, il y a la mer !
30 octobre 2011
Marre du bleu ?
Bleu le ciel, bleue la mer... certains crieront à l'overdose.
Pas moi !
Mais pour compenser, voici quelques couchers de soleil, très flamboyants !
Trop flamboyants ! Pourtant, juré promis, je n'ai mis aucun filtre.
Voici surtout quelques levers de soleil, presque aussi flamboyants, mais tellement plus subtils !
Il est vrai que les levers de soleil, ça se mérite : entre 4h15 et 4h30 tout est joué !
Du coup c'est un plaisir un peu égoïste.
Le ciel, la mer, le bateau ... et moi !
Et quand le ciel se reflète dans la mer... il ne reste plus qu'à plonger !
Pas moi !
Mais pour compenser, voici quelques couchers de soleil, très flamboyants !
Trop flamboyants ! Pourtant, juré promis, je n'ai mis aucun filtre.
Voici surtout quelques levers de soleil, presque aussi flamboyants, mais tellement plus subtils !
Il est vrai que les levers de soleil, ça se mérite : entre 4h15 et 4h30 tout est joué !
Du coup c'est un plaisir un peu égoïste.
Le ciel, la mer, le bateau ... et moi !
Et quand le ciel se reflète dans la mer... il ne reste plus qu'à plonger !
29 octobre 2011
Mouillages
Parmi les plaisirs de la croisière, il y a, bien sûr, les mouillages.
Depuis le bateau, on aperçoit les contours de l'île, on devine quelques barques, quelques maisons.
Une fois à terre, on retrouve la végétation : arbres du voyageurs, bananiers, palmiers de toute sortes.
En canot, on s'aventure dans la mangrove, en profitant de la marée haute. A marée basse, il n'y aura plus assez d'eau.
On traverse un village de pêcheurs.
Les femmes s'affairent autour des cases.
Un chien aboie.
Des hommes réparent un toi de palme.
Quelques adolescents se sont regroupés sur un banc; l'un d'eux joue de la guitare.
Plus loin un père rase les cheveux de son fils ...
Des enfants jouent ..
La vie est là, simple et tranquille. Pauvre et tranquille.
Depuis le bateau, on aperçoit les contours de l'île, on devine quelques barques, quelques maisons.
Une fois à terre, on retrouve la végétation : arbres du voyageurs, bananiers, palmiers de toute sortes.
En canot, on s'aventure dans la mangrove, en profitant de la marée haute. A marée basse, il n'y aura plus assez d'eau.
On traverse un village de pêcheurs.
Les femmes s'affairent autour des cases.
Un chien aboie.
Des hommes réparent un toi de palme.
Quelques adolescents se sont regroupés sur un banc; l'un d'eux joue de la guitare.
Plus loin un père rase les cheveux de son fils ...
Des enfants jouent ..
La vie est là, simple et tranquille. Pauvre et tranquille.
28 octobre 2011
27 octobre 2011
Les boutres
Les boutres sont des bateaux traditionnels à voile, d'origine arabe, construits en bois et portant une voile triangulaire. Autrefois utilisés pour le commerce des esclaves, des armes ou des perles, ils servent aujourd'hui à transporter toutes sortes de marchandises, et en particulier des matériaux de construction. Ce qui est nettement moins romanesque mais tellement plus humainement correct !
Les boutres que l'on croise dans les eaux autour de Nosy Be ont pour la plupart pas mal navigué; leur coque est fatiguée, leurs voiles sont rapiécées et pour les maintenir à flot, il est souvent nécessaire d'écoper en permanence !
Si beaux les boutres quand ils s'éloignent, poussés par le vent, toutes voiles dehors.
Si tristes les boutres échoués au fond d'un port.
La vie à bord
Il y a beaucoup de choses à faire à bord d'Antsiva ...
... dormir, rêver, plonger (avec ou sans bouteilles), nager, pêcher, lire, photographier, manger, discuter, rêver, observer les manoeuvres parfaitement réglées de l'équipage, rêver encore, guetter les baleines, écrire, dormir...
Suivre sans jamais se lasser le balancement des pirogues, boutres et autres barques de pêcheurs, guetter leur retour lorsqu'ils abattent la voile, se laissent porter doucement jusqu'au rivage, en espérant que ce jour-là, la pêche a été bonne.
Se dire que de toute la journée, jamais le bleu de l'eau n'a été le même.
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