S'il y a une exposition à voir à Paris en ce moment, c'est bien celle-là ! Mais attention, prévoyez d'y passer beaucoup de temps, car il ne s'agit pas seulement de voir, mais d'écouter. Sinon cela n'aurait pas de sens. Et quoi que vous fassiez, vous ne pourrez sans doute pas tout écouter.
Dès la première salle, des bornes interactives vous permettent d'accéder aux légendes des musiques noires, parmi lesquelles Elvis Presley, ce qui étonne un peu puisque la couleur de sa peau ne correspond pas tout à fait à l'idée qu'on se fait de la musique noire, mais l'histoire de cette musique est ainsi faite que la couleur de la peau est moins importante que le rythme ou la mélodie. C'est en tout cas ce que j'ai cru comprendre.
On avance ensuite de salle en salle, audioguide à la main et sourire aux lèvres. Car, si dans les musées ont voit souvent des visages sérieux, voire compassés, à la Cité de la musique, les corps étaient plutôt mobiles et les visages rieurs. Parcourir l'ensemble de l'exposition écouteurs sur les oreilles demande du temps, mais au plaisir de la découverte s'ajoute celui de la nostalgie, à reconnaître de vieux tubes autrefois adulés, à retrouver des ambiances issue de cette musique.
A chacun son parcours en fonction de ses propres références, mais quoi qu'il en soit, Great Black Music est une vraie partie de plaisir qui se conclut pour les plus téméraires, par quelques pas de danse !
Je suppose qu'il y a plein d'autres choses à voir et à entendre à la cité de la musique, mais au bout de 3 heures l'épuisement gagne.
Et comme, dehors il pleuvait beaucoup, j'ai trouvé refuge au resto le plus proche : le Café des Concerts, joliment aménagé par Nelson Wilmotte.
La tête encore pleine de musique !
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