13 juin 2021

L'oubli que nous serons

 Les meilleurs intentions ne font ni un bon livre, ni un bon film. 

A trop vouloir faire l'éloge  du Dr Héctor Abad Gomez, Fernando Trueba finit par faire un film un peu plombant à force de montrer toutes les qualités de ce médecin colombien, bon père, bon époux, grand humaniste, grand défenseur des droits de l'homme et de la démocratie : ce n'est plus un biopic, c'est une hagiographie ! 

Je ne mets pas en doute les qualités du personnage, père de l'écrivain et journaliste Héctor Abad Faciolince; je comprends aussi que le fils ait voulu rendre hommage à son père en racontant son histoire puisque le film a d'abord été un livre. Mais j'attendais du réalisateur plus de retenue, une certaine mise à distance car dans le parcours de cet homme trop parfait, on finit par chercher les failles - et il y en a forcément - tant la mise en scène est lourde et insistante. Héctor Abad Gomez est certainement un homme remarquable; le film de Fernando Trubea est juste un peu pesant. 



 

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