Enfin un livre pour stimuler mon appétence pour la lecture, un peu émoussée par une série de choix malencontreux et de romans décevants. Manque de pot, il est en italien et pas encore traduit, mais j'espère bien que quelqu'un quelque part est au travail et qu'un éditeur français bientôt l'ajoutera à sa liste des "à paraître"....
Le sujet n'est peut-être pas si original que cela, un roman familial, la mort d'une soeur adorée, l'impossible deuil de celle qui reste... Tout un roman pour remettre un semblant d'ordre dans une vie fracassée !
Une
histoire de deuil, oui, mais beaucoup plus que cela en vérité parce que
Nicoletta Verna mutiplie les pistes de lecture si bien qu’on découvre au bout
d’un moment qu’il s’agit certes d’un roman psychologique qui s’attache à
montrer combien est douloureux le chemin vers la résilience (la
rédemption ?), mais on découvre aussi que le récit est fait dans un cadre bien précis, celui
de la société italienne de 2012, encore sous l’influence de Berlusconi. Avec un goût affiché pour le luxe et le clinquant qui ne comble en rien le vide et l'absence.
Oui pour un premier roman c’est assez audacieux, très romanesque, et toujours sur le fil d’une écriture acérée, plus caustique que compatissante.
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