Oui c'est bien d'Elvis Presley qu'il est question dans ce film, mais pas seulement et il aurait sans doute été plus judicieux d'intituler le film Elvis et son manager, ou Elvis et le Colonel Parker. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. D'un contrat léonin et d'une relation toxique entre un jeune homme fou de musique et un individu sans scrupule avide de fric. Est-ce que le film correspond à la réalité historique, je n'en sais rien, mais on imagine facilement que le cas d'Elvis n'est pas unique dans le milieu du showbizz.
D'ailleurs, le film de Baz Luhrmann pourrait presque servir de mise en garde adressée à tous les postulants au star-système, à la gloire facile et à l'argent. Mais ce n'est pas vraiment son propos, ou alors très indirectement parce que le film est clinquant, tonitruant est sacrément bling-bling. Ce qui n'est pas inapproprié quand il s'agit d' Elvis Presley et de ce que l'on croit savoir sur lui.
Le film montre aussi, de façon sans doute un peu caricaturale la fascination qu'exerçait sur ses fans, Elvis et son fameux déhanchement, si terriblement suggestif, qui venait réveiller les fantasmes d'une Amérique encore très corsetée dans son puritanisme.
Et puis quelques échos des chansons d'Elvis, à garder dans l'oreille après le film, ce n'est pas désagréable.
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