21 juin 2022

Les passagers de la nuit

Je me suis enfin décidée à aller voir le film de  Mikhaël Hers qui est à l'affiche depuis un certain temps déjà. Pourquoi traîner autant ? Bof, les histoires de famille... Mais j'en conviens le film n'est pas désagréable. 

D'abord parce que les images de Paris la nuit, même si certaines font un peu clichés, sont très belles. Question d'éclairage sans doute, mais de nuit, des immeubles a priori sans charme se révèlent très différents et l'on découvre, dans ce film des quartiers qui gagnent sans doute à être connus.

Mais Paris n'est, dans le film qu'un décor pour un portrait de femme, larguée par son mari, qui doit peu à peu se reconstruire et ajouter à son rôle de mère de famille, un rôle de femme à part entière,  indépendante et responsable. La rencontre avec une jeune fille passablement paumée sert de déclencheur et apporte un peu de complexité à un scénario qui risquerait d'être un peu trop plat.t Mais si j'ai apprécié le jeu de la jeune Noée Abita, celui de Charlotte Gainsbourg, tout en minauderies, m'a très vite lassée.

Un mot encore : la reconstitution des années 80 est plutôt bien faite, mais à retrouver la mode et les coiffures de ces années-là, on n'est pas mécontent d'être passé à autre chose ! C'était quand même assez vilain !

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