Le dessin est superbe, les couleurs très douces, et l'histoire, bien qu'un peu trop didactique, a tout pour plaire à ceux qui sont convaincus que savoir lire, écrire et calculer ouvre bien des portes et qu'enseigner est le plus beau des métiers.
L'histoire commence en 1833 et s'intéresse à un personnage qui emprunte les sentiers escarpés des Alpes du Sud pour y exercer son métier et sa passion : Fortuné est instituteur itinérant. On le retrouve un peu plus tard sur les mesas d'Arizona où il apprend à lire et écrire aux jeunes Hopis. Une de ses lointaines descendante devenue journaliste est envoyée en reportage en Afghanistan; elle rencontre Sanjar qui n'a qu'une idée en tête : apprendre à lire, à écrire, et à calculer aux enfants des vallées perdues. Instituteur nomade lui aussi qui se heurte, comme Fortuné, à l'obscurantisme surtout, quand il s'agit de l'éducation des filles. Répété à travers le temps et l'espace, le message est clair, magnifié par le dessin limpide, épuré de Lax. Mais quand la violence prend le pas sur l'éducation, il y a de quoi désespérer. Malgré la beauté des images.
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