Parce qu'à Shiraz, c'est la couleur qui domine, pas seulement la couleur d'ailleurs, mais aussi la fleur. On la trouve partout : sur les murs des mosquées, sur les murs du bazar, et bien entendu, sur les murs des mausolées de Hâfez et de Saadi.
Le premier est un poète du XIVe siècle, poète de l'amour, mais surtout poète d'inspiration mystique. L'amour dont il parle est donc autant charnel que mystique. Il est encore très lu et très apprécié aujourd'hui et l'on dit que les Iraniens ont coutume, lorsqu'un problème les embarrasse d'ouvrir le livre d'Hâfez au hasard et de trouver dans le poème ainsi lu, une réponse à leur question.
Le second est un poète du XIIe siècle, auteur du Golestan que l'on traduit par .... Le Jardin des roses.
Ils sont tous les deux nés à Shiraz et leurs mausolées sont parmi les lieux les plus fréquentés et les plus agréables de la ville.
Le rose est donc la couleur de Shiraz et quand la lumière joue dans les vitraux de la mosquée Nasir-ol-molk, c'est toute la salle de prière qui se teinte de rose.
Mais à vrai dire, les mosquées que je préfère ne sont ni bleues, ni roses, elles sont couleur de terre. Je vous en reparlerai un autre jour....
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