01 novembre 2008

Portes ouvertes

Certaines portes semblent bien fatiguées : les couleurs sont passées, le heurtoir a disparu et la serrure n'est plus qu'un trou béant. Ce sont de vielles portes qui ont beaucoup servi. Car les Iraniens sont particulièrement hospitaliers et n'hésitent guère à ouvrir leur porte, même à des étrangers.



















Vous passiez devant leur porte et c'est jour de grande lessive ! Qu'importe, on vous invite à entrer pour constater que les quatre filles et leur mère on vraiment fait du bon boulot ; maison vidée, les murs, les sols ont été lessivés et rien ne rentre qui n'ai été auparavant lavé. Un mois plus tard, elles recommenceront, car dans ce petit village du Kurdistan iranien, où toutes les maisons sont en torchis, il n'est pas d'autre moyen de garder sa maison propre !


Ces femmes ne parlaient pas le farsi, et notre guide ne parlait pas le kurde. Mais leurs sourires valaient toutes les invitations.

Dans un autre village de la même région, un ronde de jeunes gens sur le trottoir ...

Un ancien s'est joint aux jeunes gens, qui commande les figures. Les billets volent, aussitôt ramassés par les gamins qui les recueillent dans un sac en plastique. Autant d'argent pour les mariés car c'est bien d'un mariage qu'il s'agit. Pendant que les amis du mariés dansent inlassablement et collectent des fonds, à l'intérieur le mariage se prépare. On nous apporte du thé, on nous invite à participer au dîner. J'aurais bien voulu voir la mariée, comme on me le proposait, mais pas de chance, elle vient juste de partir chez le coiffeur. Dommage !

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