Extraire la beauté du Mal, tel était le projet baudelairien et d'une certaine façon, les photos de Robin Hammond ont bien quelque chose de baudelairien. Mais s'il est possible de s'extasier sur Une Charogne, il est beaucoup plus difficile, en observant l'image de ce vieil homme assis sur un matelas la tête dans les mains, d'en percevoir la beauté sans éprouver un certain malaise. Il me semble d'ailleurs que Robin Hammond, en photographiant les miséreux du Zimbawe entendait plus témoigner voire dénoncer que faire oeuvre d'art. La beauté de ces images est pourtant indéniable.
http://lightbox.time.com/2012/11/08/under-mugabe-robin-hammond-records-the-suffering-of-zimbabwe/#1
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