Je n'avais pas encore eu le temps de visiter la Fondation Vuitton. C'est chose faite, mais j'avoue n'être qu'à moitié séduite.
J'aurais peut-être plus apprécié l'architecture de Frank Gehry si je l'avais vue dans sa version originelle, ailes nacrées et toute en légèreté. Mais je n'ai pas aimé du tout la version "arlequin" du moment !
La circulation à l'intérieur du bâtiment est terriblement compliquée, biscornue, labyrinthique : monter, descendre, tourner autour, s'égarer, trouver porte close, revenir sur ses pas, attendre une éternité un ascenseur qui, bien entendu ne s'arrête jamais à votre étage ... L'impression d'être sous les ailes d'un moulin dont la charpente, qu'elle soit de bois ou de métal, paraît non pas aérienne, mais simplement complexe.
Les moyens techniques qui ont permis la réalisation de ce caprice
architectural sont certainement prodigieux, mais le visiteur ne trouve en fin de compte
d'apaisement que dans l'horizontalité et le parallélisme de l'escalier
d'eau.
L'eau sans doute et les miroirs qui fractionnent et multiplient les formes tout en les adoucissant.
La perspective donnée par la longue colonnade jaune et son jeu de miroirs est, j'en conviens assez hypnotique.
Mais je me demande si, à tout ce brio architectural, je n'ai pas préféré, la douceur d'un arbre en fleurs...
... ou la vue sur un Paris inattendu depuis une des terrasses supérieures. Pour un peu l'horizon parisien prendrait des allures de "skyline" américain !
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