Pour les anglophones, le grand moment du Printemps du livre c'était la, ou plutôt les rencontres avec Craig Johnson, le grand écrivain du Wyoming !
Bien sûr ce n'est pas la première fois que je parle de lui dans ce blog puisque je fais partie des accros qui ont lu tous ses livres, sans se lasser.
Pourquoi j'aime ses livres ? La réponse n'est pas difficile : des personnages forts, singuliers, attachants, des intrigues bien ficelées et cette faculté de nous faire découvrir des contrées, des paysages, des climats qui nous sortent de notre quotidien ordinaire. Sans oublier l'humour et l'ironie qui lui sont propres
Voilà pour les livres.
Mais il est évident que le bonhomme a d'autres talents : c'est un acteur né, un conteur qui a toujours sous le coude l'anecdote parfaite pour illustrer son propos, un professionnel de la communication et un séducteur qui, en trois phrases et un éclat de rire met le public dans sa poche.
Le printemps du livre qui s'est tenu ce week-end à Grenoble nous a donné trois belles occasions de le rencontrer. Une première fois pour parler polar avec deux collègues français, Marin Ledun et Pierre Pécherot. Une deuxième fois pour parler de son oeuvre en général et de Steamboat en particulier. La troisième occasion a permis à ses lecteurs anglophones (issus principalement de l'UIAD) de dialoguer avec l'écrivain cow-boy, de façon un peu chaotique certes, mais tellement sympathique ! Rien de compassé dans les échanges, juste le flux continue des questions et des réponses : sur son travail d'écrivain, sur le Wyoming, sur tel détail d'un roman, sur l'Amérique en général (et les prochaines élections ! ), sur ses voyages en France.... Un vrai dialogue, sans langue de bois.Pour le plus grand plaisir de ceux qui étaient là, et ils étaient nombreux !
Un joli moment d'échange, linguistique et littéraire.
You bet !
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