19 avril 2016

Des artistes chinois dans la turbulence des mutations : Zhang Huan

Le titre de l'exposition présentée par la Fondation Vuitton est un peu long, mais significatif : on y retrouve des artistes connus depuis un certain temps déjà, d'autres encore totalement inconnus. On se perd un peu dans le dédale de l'exposition, on est parfois contraint de demander son chemin pour s'y retrouver, trouver les cartels qui correspondent aux oeuvres. Et comme dans toutes les expositions d'art contemporain, le pire côtoie le meilleur ou plus exactement certaines oeuvres séduisent d'emblée, d'autres laissent de glace.


Le Long Island Buddha de Zhang Huan  est ici présenté entre des murs blancs, alors qu'il est souvent installé dans des parcs,  des jardins, en plein air. Dans une salle voisine sont accrochées d'immenses tableaux du même artiste, l'un représentant la place Tian Anmen sous un angle inhabituel (La Cité interdite n'est pas frontale et le portrait de Mao est invisible !). Le matériau lui aussi est inhabituel puisque les tableaux ont été réalisés avec de la cendre d'encens.
Plus conceptuels qu'esthétiques les oeuvres de Zhang Huan poussent à la réflexion sur la façon dont la Chine traite son peuple. Et en particulier les Tibétains.

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