Ne reste que le chaos africain et le sentiment que ça ne changera jamais." (Africultures)
Il est étrange qu'un film qui, a priori, s'emploie à montrer le courage sans faille et la ténacité d'un Africain ne laisse au final qu'une impression de désespoir. On devrait, c'est certain prendre fait et cause pour ce personnage qui fabrique du charbon de bois pour aller le vendre à la ville et pousse son vélo le long de la route, sous le soleil, dans la poussière, frôlé par les camions, rançonné par les flics véreux. On pense bien sûr à Sisyphe qui inlassablement remonte sa pierre en haut de la montagne. "Il faut imaginer Sisyphe heureux" disait Camus. Il faut... mais je n'y suis pas parvenue.
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