Le Kyomizu est particulièrement beau en automne quand la couleur de ses murs se confond avec celle des érables rouges.
Oui mais ... fin octobre les érables n'avaient pas encore pris leurs couleurs d'automne et de toute façon le temple était en restauration c'est-à-dire couvert d'échaffaudages et de bâches ! Sans compter que ce jour là, comme les jours précédents, le temps était à la pluie !
Oui mais, quand même, le Kyomizu ...
Alors nous avons pris le chemin du Kyomizu, nous sommes montés en haut de la colline, et nous sommes passés sous le grand porche rouge !
Sur le chemin du temple, j'ai croisé un "jizo" de granit, coiffé de son bonnet rouge.
J'aime
bien ce "Jizô Bosatsu" dont on dit qu'il est le protecteur des enfants
morts, ceux qui n'ont pas encore accompli assez de mérites pour pouvoir
traverser le fleuve Sanzu. Jizo les cache dans les plis de son manteau
pour les mener de l'autre côté et leur permettre de progresser sur la
voie du bouddha.Logiquement, Jizo est ainsi devenu le protecteur des enfants et des voyageurs de tous âges.
Je n'aime pas les religions, mais j'aime bien les histoires qu'elles racontent.
Les deux pèlerins sur le bord de la route, semblaient surtout poser
pour les photographes dans l'espoir de gagner quelques sous. Vrais pèlerins ? Faux pèlerins ? Jolis costumes en tout cas.
Les rues qui montent au Kyomizu sont bordées d'innombrables boutiques,
mais gardent malgré tout un certain charme.Toujours est-il que pour se
photographier et photographier la rue, il faut laisser tomber le
parapluie !
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