Mariana n'est pas une femme aimable. C'est le moins qu'on puisse dire. Trop riche. Trop capricieuse. Trop autoritaire.
On aimerait pourtant l' aimer cette femme insolente qui "refuse d'obéir aux ordres". On aimerait, pourquoi pas, en faire une icône féministe .... mais voilà, elle est beaucoup trop soumise aux désirs des hommes pour qu'on puisse la considérer comme une femme totalement libre.
Et parmi les hommes, il y son professeur d'équitation, celui qu'on appelle le "colonel" parce que pendant la dictature il a, lui, obéi aux ordres sans trop se poser de question. Et les ordres, c'était le père de Mariana qui les donnait, ce père qu'elle adule. Et dont elle découvre qu'il n'est en fait qu'une crapule.
Des films argentins ou chiliens sur la génération "post dictature", celle qui apprend tardivement la vérité, il y en a beaucoup. Mais le film de Marcela Said diffère de la plupart de ces films parce qu'elle laisse à son personnage - qui semble parfois préférer les animaux aux être humains, le choix de sa réaction.
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