Robert Bober, l'inoubliable auteur de Quoi de neuf sur la guerre, le livre qui vous fait rire et pleurer à la fois. Le réalisateur des Récits d'Ellis Island dont Georges Perec avait écrit les commentaires. L'homme qui n'a rien oublié de son enfance d'enfant juif condamné au port de l'étoile jaune et dont la famille a échappé de peu à la rafle du Vel d'Hiv...
Robert Bober n'a cessé dans son oeuvre d'évoquer le sort des Juifs pendant la guerre, mais dans Vienne avant la nuit il remonte le temps bien avant sa naissance en essayant de retrouver, les traces de son arrière-grand-père, l'aïeul qui avait quitté sa Pologne natale pour s'installer à Vienne.
Film mémoriel - mais il en existe déjà tant - film hommage à ceux qui ont osé quitté un pays pour un autre, film mélancolique s'il en est, Vienne avant la nuit passe sans cesse d'un registre à un autre, mêlant sans tout à fait les distinguer savoir et émotion. Mais sans doute le film est-il un peu trop personnel pour vraiment convaincre de sa nécessité.
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