27 juillet 2022

Decision to leave

Encore un film policier pour réveiller la torpeur estivale. Un film coréen signé Park Chan-Wook dont je suis devenue inconditionnelle dès son premier film,  Sympathy for Mister Vengeance et dont j'ai vu par la suite quasiment tous ses films. Une inconditionnelle donc, ou presque. Ce qui ne m'empêche pas de reconnaître que le scénario de Decision to leave est particulièrement compliquée, et même difficile à suivre j'en conviens. Bien que l'intrigue puisse être résumée en quelques mots : un policier chargé d'enquêter sur une mort suspecte, tombe malgré lui sous le charme de la présumée coupable. Vous avez-dit femme fatale ? Une histoire vieille comme le monde n'est-ce pas ? Que le réalisateur renouvelle en laissant en permanence le spectateur dans le doute et la nécessité de choisir entre plusieurs interprétations. Fatiguant ! Oui, mais stimulant aussi pour le spectateur qui jusqu'au bout cherche à comprendre. Et se torture les méninges ? Non pas tant que cela parce qu'il y a aussi une mise en scène absolument virtuose avec des jeux de reflets, de miroirs, d'écrans interposés, des cadrages surprenants,  qui toujours laissent entrevoir autre chose que ce que ce que l'on est supposé voir. J'ai parfois pensé au film d'Oson Welles, vu il y a une éternité, mais dont la scène des miroirs m'est restée en mémoire. Le même jeu entre apparences trompeuses et réalité. A moins que ce ne soit l'inverse....



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