et j'ai quitté la salle avant la fin du film. Deux fois de suite !
Anomalisa ... j'aurais pu m'en douter : "un homme sclérosé par la banalité de sa vie" ... le pitch n'annonçait rien de bon, mais je voulais savoir ce que "stop motion" la technique employée pour le film signifiait. En gros un film d'animation en volume. Je veux bien admettre le propos du film qui est de dénoncer (?) les clichés, les conventions, les gestuelles automatiques, les formules creuses qui envahissent nos existences. Mais comment le faire sans ennuyer le spectateur ? En utilisant une technique, une forme supposée retenir toute son attention ? Bien essayé, mais raté pour moi.
La mise en scène de la banalité est décidément un exercice difficile ! et Un jour avec, un jour sans, de Sang-Soo Hong ne m'a pas plus convaincue : il s'agit cette fois de la journée "perdue" d'un réalisateur qui à la suite d'un malentendu, se trouve un jour à l'avance dans la ville où il doit donner une conférence. Il comble le vide des heures en visitant une patinoire, un temple, rencontre une jeune femme, s'enivre... Ce n'est que la première moitié du film; le film reprend ensuite depuis le début, le déroulement de la même journée, avec quelques micro-variantes pour montrer qu'un geste, un mot, prononcé différemment, interprété différemment peut faire bifurquer une vie. Comme si un informaticien avait conçu le scénario à grand renforts de "if ... then...". Tentative louable - Resnais s'y était essayé avec Smoking / no smoking - mais je n'ai pas résisté à l'ennui. Entre m'endormir sur place ou quitter mon fauteuil, j'ai préféré la deuxième solution.
Deux mauvais films ? Peut-être pas. Deux mauvais choix plutôt. Du coup, le prochain film ???
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