L'histoire est racontée par Nadia, qui bien que de famille chrétienne a épousé Salim un musulman. Ils vivent dans un petit village israélien et on adopté en enfant, Nathanael, dont ils ne savent rien si ce n'est qu'il a au moins 8 ans mais ils découvrent rapidement qu'il est autiste.
Ce rapide résumé pourrait être trompeur car il ne s'agit pas vraiment d'un roman sur l'éducation d'un enfant avec handicap, non il s'agit plutôt de montrer comment la société israélienne essaye de s'accommoder des impératifs religieux, comme des problèmes posés par l'immigration et bien sûr l'économie. Danielle prend le parti d'en rire plutôt que de s'en plaindre et c'est ce qui fait le charme du roman. Mais derrière les propos ironiques, transparaît la vérité : comme Nathanaël, la société israëlienne a son propre fonctionnement souvent incompréhensible pour ceux qui pourtant l'on adoptée de plein gré.
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