Les iris, droits sur leurs tiges, alors que l'arbre-nuage n'est que rondeurs (en attendant la prochaine taille !)
30 avril 2020
Petits coqs à la parade
Les iris, droits sur leurs tiges, alors que l'arbre-nuage n'est que rondeurs (en attendant la prochaine taille !)
29 avril 2020
Ils sortent tout juste de chez le libraire ...
Pas encore lus bien sûr, mais déjà l'impression d'une renaissance ! Plus qu'à attendre la réouverture des bibliothèques.... Avant ou après les cinémas ?
28 avril 2020
Seuls sont les indomptés
Ce western, impossible de l'oublier, impossible de s'en lasser ! A voir et à revoir pour mieux graver dans sa mémoire chacune de ses séquences, chacun de ses personnages.
Cela commence par un cow-boy, cow-boy depuis la pointe de ses boots jusqu'au Stetson, allongé sous la voûte étoilée - non, pas étoilée, mais, et c'est la première clef, striée par le sillage des avions. Un cheval nommé Whisky aussi rétif que son cavalier à toute forme d'obédience. Des barbelés que l'on coupe parce qu'ils entravent le chemin. Et puis la première traversée chaotique de la route, dont la caméra souligne la difficulté, le danger lorsque le cheval et le cavalier se retrouvent entre deux files de voitures et de camions.... Dès la première séquence, tout est dit ou presque. Car ce qui suit c'est l'amitié indéfectible de Jack pour son ami Paul, condamné à deux ans de prison pour avoir aidé des migrants. Oui, déjà.
Comment Jack se fait volontairement emprisonné pour rejoindre son ami, et l'aider à s'enfuir, comment il se retrouve seul à s'évader, poursuivi jusque dans la montagne par toutes les forces de l'ordre, montre le glissement du western vers le polar. Dans cette invraisemblable course poursuite, le cheval et son cavalier doivent affronter les dangers du terrain autant que les moyens technologiques mis à la disposition de la police.
Tourné en noir et blanc, Seuls sont les indomptés s'achève sous des trombes d'eau et dans l'obscurité de la nuit à peine trouée par les phares des voitures...
Kirk Douglas, Gena Rowlands marquent le film de leur empreinte, mais les personnages secondaires sont tous parfaitement bien campés, y compris le flic mâcheur de chewing-gum, partagé entre les obligations de sa fonction et son admiration pour le courage et la hardiesse du fugitif. Il y a dans le regard de cet homme blasé, comme la nostalgie d'un temps qu'il sait voué à disparaître. Il est, comme le spectateur, le témoin impuissant d'un changement d'époque. The times they are-a changin' chantera Bob Dylan deux ans plus tard.
Tourné par David Miller en 62, le scénario mis au point par Donald Trumbo (Johnny got his gun) est une adaptation du roman éponyme d'Edward Abbey, grand pourfendeur de la société de consommation qu'il accuse de détruire la nature. Son livre date de 1956.
La fin des années 50, le début des années 60 ... un moment charnière dans l'histoire des Etats-Unis ? Celui où la société a commencé d'oublier les principes sur lesquelles elle était fondée ? La liberté, les droits de l'individu avant ceux de la collectivité, le refus de l'intervention de l'Etat ? C'est vrai que l'Amérique - et le monde à sa suite - s'est jetée tête baissée vers l'accumulation des biens de consommation, mais ne voit-on pas, sporadiquement, ressurgir ses vieux principes auxquels certains croient encore, avec pour conséquence des manifestations où les armes à la main certains réclament de s'affranchir des règles et des lois.
Je trouve pour ma part intéressant qu'un western, genre populaire s'il en est, permette de réfléchir à la responsabilité de l'individu et j'aurais voulu pouvoir transcrire ici le dialogue entre Jack et son ami lorsqu'il s'agit de choisir entre la liberté à tout prix ou l'acceptation de ses devoirs. Mais passer de Seuls sont les Indomptés au Discours de la servitude volontaire, écrit par un La Boétie encore adolescent serait alourdir inutilement le film. Pourtant ...
26 avril 2020
Confinement jour 42
Deux par deux s'en vont les plantes
rose fushia avec une touche de blanc pour les fleurs du wegelia et celles de la sauge.
Les "plants potagers", seuls plants accessibles en jardinerie,
ont pris la place prévue pour les fétuques.
Les gouttes de pluie comme des perles sur les épiaires, que je préfère appeler "oreilles de lapin"
Les gouttes de pluie aussi sur les pétales bleues des asters
Et la promesse d'un parfum, plus entêtant encore que la glycine : le seringat.
25 avril 2020
A l'Est d'Eden
Revoir un très vieux film (1955) qu'on a beaucoup aimé est un des plaisirs du confinement !
Je ne sais si James Dean procure aux jeunes filles d'aujourd'hui les mêmes frissons, mais à le revoir dans le rôle de ce gamin mal aimé et désespérément en quête d'amour, on se dit que le film ne tient peut-être qu'au jeu extrêmement félin de cet acteur. Mines de petit chat, corps qui s'enroule et se déroule, regard en coin, James Dean fait de son personnage un condensé d'émotions contradictoires, de désirs non avoués, de replis sur soi, d'espoirs frémissants et de désespoirs plombants par un jeu avant tout physique, intensément physique. Superbe démonstration du travail effectué par Lee Strasberg à l'Actors studio.
En dehors de l'admiration que l'on peut avoir pour l'acteur, le film repose beaucoup sur des clichés très datés, le fils aimé contre le fils mal-aimé - avec référence explicite à la bible -, la femme vierge ou catin ...Mais les clichés sont souvent des vérités universelles, n'est-ce pas ?
24 avril 2020
Selva Almada, Sous la grande roue
La couverture est sympa, fait penser à une fête foraine. Oui, mais .... le roman de Selva Almada n'est peut-être pas la meilleure lecture à conseiller en ce moment, car sous la grande roue, il y a deux adolescents en train de mourir. Pajarito et Marciano, qui ont hérité de la haine de leurs pères, se sont battus au couteau et dans les quelques secondes qui les séparent de la mort, ils revoient la longue histoire qui les a amenés là.
Selva Almada maîtrise parfaitement la structure de son roman, monté comme un puzzle avec des fragments qui appartiennent à des moments différents de la chronologie, et bien sûr à des personnages différents. C'est ainsi qu'elle reconstitue peu à peu le chemin de la tragédie, qui n'avait pourtant rien d'une fatalité si ce n'est les caractères des protagonistes.
Un roman brillant comme une démonstration du machisme sud-américain ? Du machisme tout court et de la bêtise humaine.
22 avril 2020
David et Lisa
David et Lisa est le premier film de Frank Perry, le réalisateur de The Swimmer, un film que j'avais énormément aimé. Je partais donc avec un préjugé favorable et n'ai pas été déçue.
David et Lisa sont deux jeunes gens, internés dans une clinique psychiatrique parce qu'ils souffrent tous les deux de troubles du comportement. David, ne supporte pas qu'on le touche, en aucune manière et Lisa hésite entre deux prénoms et deux personnalités.
Bien que l'on se doute dès le début, que les deux adolescents vont finir par se rapprocher, le tout est de savoir par quels détours ils vont procéder, comment, bien que tous les deux soient fortement perturbés, ils vont réussir à s'apprivoiser. Ce qui confère au film son charme, en dehors de l'image en noir et blanc, c'est que Lisa ne s'exprime qu'en rimes et pour entrer dans son monde, il faut adopter sa façon de parler.
Peu à peu s'établit entre David et Lisa une relation aussi poétique que romantique, encouragée par le directeur de la clinique, un homme avisé dont l'ouverture d'esprit semble très en avance sur son temps. Ce qui est somme toute remarquable puise que le film date de 1962, avant même que soit inventé le concept d'antipsychiatrie.
David et Lisa est un film réjouissant parce qu'il laisse entendre que même les situations les plus difficiles peuvent parfois trouver une issue positive.
http://www.dvdclassik.com/critique/the-swimmer-perry
21 avril 2020
L'homme de la loi
Ce western de Michael Winner - un réalisateur d'origine anglaise - n'est pas son film le plus connu, ni le meilleur et sa version DVD laisse beaucoup à désirer; les variations de couleurs, en particulier, nuisent à la continuité du récit.
Malgré ces défauts (et un tournage de toute évidence un peu "cheap") le film reste intéressant ne serait-ce que par le rapprochement avec Hang'hem high vu la semaine dernière. Burt Lancaster au lieu de Clint Eastwood, mais le même type de personnage (marshal solitaire) et la même interrogation sur la loi, la justice et la nécessité (?) de tuer.
Le shérif Maddox arrive dans un village où la saison dernière, un homme a été tué d'une balle perdue alors qu'une bande de cowboys qui avaient abusé de l'alcool faisaient la fête. Les cow-boys travaillent pour un rancher qui serait prêt à payer pour régler l'affaire, ce que l'intransigeant shérif ne peut accepter. La loi c'est la loi ! Le shérif de la ville lui refuse son aide et se contente d'un rôle d'intermédiaire. Restent les habitants de la ville qui font bien sûr assaut de lâcheté. Maddox est donc seul contre tous, mais la justice à laquelle il croit et la loi qu'il représente, n'ont pas grand chose à voir avec la complexité des comportements humains. L'habileté du scénariste connsiste à maintenir en permanence l'ambiguïté du personnage principal, et même de ses adversaires pour mieux jouer avec les émotions et la réflexion du spectateur qui approuve ou rejette, aime ou déteste tour à tour chacun des personnages.
19 avril 2020
Confinement Jour 35
Les jours les semaines (5) s'accumulent mais chaque jour, le printemps innove et se régénère.
Fleurs ou feuillages, au sol ou en hauteur : timide géranium, viorne boule de neige, hydrangea paniculata qui n'a mis que ses feuilles, spirée, campanules, hostas et la très parfumée glycine.
18 avril 2020
Richard Wagamese, Starlight
Starlight est le dernier livre de Richard Wagamese, non pas le dernier paru mais le dernier tout court, puisque l'écrivain est mort avant d'avoir tout à fait achevé le dernier chapitre. Mais lorsqu'on arrive aux dernières pages, les personnages sont suffisamment construits pour que chaque lecteur imagine le dénouement de son choix.
L'intérêt du livre d'ailleurs ne tient pas à l'intrigue proprement dite : une femme, Emmy, parvient à se libérer de la violence de son compagnon et s'enfuit avec sa fille Winnie. Elles sont sans ressources et terrorisées. L'homme, furieux, ne pense qu'à se venger et les pourchasse. Le récit alterné qui va d'un personnage à l'autre est une vieille ficelle romanesque, un peu lassante parce que trop souvent employée.
De toute façon, le coeur du roman ce n'est pas cette course poursuite, c'est plutôt le chemin de résilience parcouru par la mère et sa fille grâce à Starlight, un géant bourru, d'origine vaguement indienne, qui les recueille, les héberge et leur apprend peu à peu à vivre au contact de la nature. A revivre tout simplement.
Les plus belles pages du roman sont sans doute celles où les personnages partent camper dans les forêts autour de la ferme Richard Wagamese sait mieux que personne décrire la nature au plus près, dans ses mille variations, ses chatoiements, ses silences. La présence de cet homme protecteur qui les initie à la vie sauvage comme lui-même a été initié par "le vieil homme", permet à Emmy et sa fille de se reconstituer. Il y a bien quelque chose du gourou dans Starlight mais un quatrième personnage, qui vit lui aussi sur le ferme, apporte un peu d'humour et de légèreté au récit.
17 avril 2020
Hang'em High
Un western de plus. Avec un Clint Eastwood tout jeunot puisque le film date de 1968. Et un réalisateur, Ted Post, au début de sa carrière.
Pendez-les haut et court est tout entier centré sur la notion de justice, à une époque (1873) et dans un lieu où la notion était encore mal définie par la loi, puisque l'Oklahoma n'était alors qu'un "territoire" et pas un Etat américain, c'est à dire que les lois fédérales ne s'appliquaient pas. C'était en l'occurrence le juge qui à lui seul pouvait décider qui était coupable ou ne l'était pas et qui méritait la pendaison ou ne la méritait pas. Car la justice était pour le moins expéditive ! Et sans demi-mesure.
Comme souvent dans les (bons) western, le spectateur, qu'il soit juriste, historien ou simple moraliste peut trouver dans ce film matière à réflexion, mais Pendez-les haut et court est avant tout l'histoire d'un jeune cow-boy qui a acheté quelques têtes de bétail sans savoir que son vendeur était un escroc, qu'en conséquence il a été pendu par les amis du vrai propriétaire, sauvé de justesse et ne cherche qu'à se venger de ceux qui l'on condamné sans autre forme de procès. C'est alors qu'animé par ce désir de vengeance, il croise le chemin d'un juge qui le nomme rapidement "marshal". Investi d'un titre officiel il peut désormais poursuivre légalement ses bourreaux !
Paysages somptueux, des chevaux, un rio traversé au galop, des coups de feu, une pute au grand coeur, un saloon plein d'ivrognes tous les attributs du western, ceux que l'on se réjouit de retrouver de film en film, sont bien là. Et on peut s'en tenir là pour passer un bon moment. La réflexion c'est bonus
!
16 avril 2020
Un gendarme
"Le gendarme, ou pyrrhocore, Pyrrhocoris apterus (du grec πυρρος, « roux » et κόρις, « punaise »), appelé aussi diable ou cherchmidi, en raison de son attirance pour le Soleil au zénith, est une espèce d'insectes hémiptères hétéroptères de la famille des Pyrrhocoridae." dixit Wikipedia !
Pour mon ami Jataa (bientôt 3 ans ! ), fan des gendarmes !
15 avril 2020
Kurt Palka, The Piano maker
Et ce titre : comment le traduire ? Factrice de piano ? Puisque c'est effectivement le métier de cette femme, qui de surcroit est une excellente pianiste. Mais "factrice de piano" n'est pas un titre très accrocheur ? Dommage, parce que ce travail de sélection des bois, de fabrication et d'accordage des pianos est bien au coeur de ce roman très romanesque qui va emmener Hélène Giroux dans un tourbillon de péripéties au début du XXe siècle.
Hélène est un personnage peu conventionnel, entraînée malgré elle sur des chemins passablement tortueux, entre la France, l'Indochine, et le Canada. Elle a été accusée de meurtre, acquittée mais des années plus tard, alors qu'elle a trouvé refuge dans le petite village de St Homais où elle dirige la chorale de la paroisse, un nouvel élément apporté au procès fait basculer sa vie.
The Piano maker est un roman très agréable à lire en ces temps de confinement, puisqu'il permet de vivre une belle - mais courte - histoire d'amour, quelques voyages bien dépaysants, quelques aventures fortes dont la dernière, où l'héroïne a bien failli perdre la vie. Et bien sûr, beaucoup d'émotions.
Je ne sais si le roman sera traduit et publié en français, mais en attendant la version originale m'a paru très accessible.
14 avril 2020
Philip Roth, Le Complot contre l'Amérique
De façon très inhabituelle, j'ai lu le roman de Philip Roth tout en suivant les premiers épisodes de la série HBO qui en a été tirée.
En temps ordinaire j'aime bien séparer littérature et cinéma, qui m'apparaissent comme deux arts totalement séparés. Je n'ai fait exception à cette règle que pour Brûlant secret adapté d'une nouvelle de Stefan Zweig et L'insoutenable légèreté de l'être, adapté du roman de Milan Kundera. Le complot contre l'Amérique sera sans doute la troisième exception.
La série n'est pas encore finie, mais j'ai déjà terminé le roman qui m'a alternativement passionné et ennuyé. Imaginer au début des années 2000 (le roman a été publié aux E-U en 2004) qu'aux élections de Novembre 1940 Charles Lindbergh, héro de l'aviation et pro-nazi notoire, gagne les élections présidentielles devant Franklin D. Roosevelt, qui avait, grâce au New Deal sorti les Etats-Unis de la crise, est assez culotté et suppose de manipuler habilement vérité historique et fiction. Ce qui fait que, parfois, faute de connaissances suffisantes, on peine à démêler le vrai du faux. Mais l'hypothèse est suffisamment terrifiante pour que l'on s'accroche au récit que l'écrivain en fait. D'autant qu'il a choisi de faire vivre cette histoire par une famille juive de Newark. Le plus jeune fils de la famille Levin s'appelle Philip et l'on peut supposer, sans trop craindre de se tromper, que les angoisses de l'enfant, sont autobiographiques. C'est ainsi que l'uchronie s'ancre dans le récit de vie et lui donne sa justesse.
La peinture du petit milieu juif de Newark est particulièrement convaincante car ellel permet au lecteur qui n'appartient pas à ce milieu de mieux comprendre les réactions de ceux qui voient l'antisémitisme gagner la société américaine, qui découvrent comment, sous-prétexte de favoriser l'assimilation, on en vient à déporter des familles loin de leur milieu d'origine et qu'il ne faut pas grand chose pour que les préjugés et le racisme un temps jugulés, refassent surface. Le roman montre assez bien comment, à l'intérieur d'une même famille, les points de vue peuvent différer et dresser des barrières entre ceux qui veulent collaborer, ceux qui veulent résister et ceux qui veulent tout simplement fuir.
La série garde bien l'esprit du roman, mais le fractionnement des scènes, l'alternance entre les différents personnages suivis tout à tour dans leur évolution, fait que l'on s'y perd un peu, un peu plus en tout cas que dans le roman. Lire Le complot contre l'Amérique parallèlement à la série m'a d'ailleurs permis de mieux m'y retrouver, de mieux comprendre ce que chacun est supposé représenter. Néanmoins le grand nombre de scènes nocturnes, et la semi obscurité des scènes d'appartement, parfaitement réalistes j'en conviens fatigue l'oeil et ne joue pas en faveur de la clarté du récit.
Me voici donc revenu à mon préjugé antérieur : ou le roman, ou le film, mais pas les deux. Sauf à faire de la comparaison un exercice stylistique.
13 avril 2020
Femme lisant
Parmi toutes les images de femmes en train de lire, celle-ci est ma préférée. En tout cas tant que je n'aurai pas réussi à deviner le nom de l'auteur (... ou le titre du livre ?) que cette jeune femme semble lire avec passion en buvant un verre de lait. Très années 50 le verre de lait !
12 avril 2020
Confinement jour 28
28 jours : 4 x 7 jours et sans doute encore autant à venir et peut-être deux fois plus....
Patience et longueur de temps ....
Mais dans une semaine, le sedum, le pissenlit, le bleuet, la tulipe, le frêne, le pommier et le rosier auront changé d'allure. A quoi ressembleront-ils ? je ne sais pas, mais nous verrons bien. Rendez-vous dimanche prochain ?
11 avril 2020
10 avril 2020
09 avril 2020
Confinement jour 25
Jour 25 : Noisetier
Si tendres les feuilles, mais l'écureuil s'en fiche.
Lui il attend les noisettes et, en général, il ne m'en laisse pas beaucoup !
08 avril 2020
Festival Ojoloco 2020 en ligne : Infierno Grande
Drôle de festival !
Chacun chez soi avec pour seule ressource le petit écran de son ordinateur.
Portion congrue, portion confinée.
Pas de bruits de couloir, pas de bouche à oreille pour ne pas manquer le film "absolument génial" ou au contraire échapper au film bien plombant ...
Pas d'applaudissements, pas de bulletin glissé dans l'urne, pas de ...
Ojoloco 2020 existe malgré tout et le travail effectué à l'arrache par l'équipe de Fa-Sol-Latino qui s'est démenée pour mettre en ligne tant bien que mal, un festival de cinéma espagnol et latino américain est à saluer chapeau bas (même si je ne porte jamais de chapeau ! )
Bon le film d'ouverture, une histoire de confinement ? Je passe. En Medio del laberinto de Salomon Perez? Un peu trop vide, un peu trop mou, à mon goût. La Afinadora de arboles de Natalia Smirnoff? Déjà mieux. Un portrait de femme suffisamment complexe pour m'intéresser, une artiste, une épouse, une mère de famille, une femme tout simplement partagée entre ses désirs, ses hésitations, ses inquiétudes.
Infierno Grande de Alberto Romero ? mon préféré jusqu'à présent.
L'histoire commence mal : un mari violent, une femme très enceinte, un coup qui part de travers et c'est la fuite éperdue de Maria vers son pays natal, celui où elle a décidé que naîtrait son enfant (narrateur a posteriori de l'histoire ! ). Au volant de son pick-up Maria roule droit devant et fait en chemin toute sorte de rencontres, aussi bizarre qu'inattendues.
Le charme du film tient beaucoup à ces personnages, invraisemblables croisés en chemin, à ces lieux insolites qui créent un univers vaguement surréaliste, mais que, Amérique latine oblige, on identifiera comme caractéristique du réalisme-magique.
Infierno Grande tient autant du road-movie que du western, une alliance improbable soulignée par la bande son, mais pas plus improbable que cette femme enceinte, fusil de chasse sur l'épaule.
Un film que je reverrai avec plaisir sur grand écran.
Chacun chez soi avec pour seule ressource le petit écran de son ordinateur.
Portion congrue, portion confinée.
Pas de bruits de couloir, pas de bouche à oreille pour ne pas manquer le film "absolument génial" ou au contraire échapper au film bien plombant ...
Pas d'applaudissements, pas de bulletin glissé dans l'urne, pas de ...
Ojoloco 2020 existe malgré tout et le travail effectué à l'arrache par l'équipe de Fa-Sol-Latino qui s'est démenée pour mettre en ligne tant bien que mal, un festival de cinéma espagnol et latino américain est à saluer chapeau bas (même si je ne porte jamais de chapeau ! )
Bon le film d'ouverture, une histoire de confinement ? Je passe. En Medio del laberinto de Salomon Perez? Un peu trop vide, un peu trop mou, à mon goût. La Afinadora de arboles de Natalia Smirnoff? Déjà mieux. Un portrait de femme suffisamment complexe pour m'intéresser, une artiste, une épouse, une mère de famille, une femme tout simplement partagée entre ses désirs, ses hésitations, ses inquiétudes.
Infierno Grande de Alberto Romero ? mon préféré jusqu'à présent.
L'histoire commence mal : un mari violent, une femme très enceinte, un coup qui part de travers et c'est la fuite éperdue de Maria vers son pays natal, celui où elle a décidé que naîtrait son enfant (narrateur a posteriori de l'histoire ! ). Au volant de son pick-up Maria roule droit devant et fait en chemin toute sorte de rencontres, aussi bizarre qu'inattendues.
Le charme du film tient beaucoup à ces personnages, invraisemblables croisés en chemin, à ces lieux insolites qui créent un univers vaguement surréaliste, mais que, Amérique latine oblige, on identifiera comme caractéristique du réalisme-magique.
Infierno Grande tient autant du road-movie que du western, une alliance improbable soulignée par la bande son, mais pas plus improbable que cette femme enceinte, fusil de chasse sur l'épaule.
Un film que je reverrai avec plaisir sur grand écran.
Confinement jour 24
Jour 24 : Glycine
Parfois j'hésite un peu, le printemps va si vite !
Il n'y a pas une nouveauté dans le jardin, mais plusieurs chaque jour.
Et ce qui m'intéresse, c'est le frémissement, le tout commencement.
Alors entre les premières grappes de glycine et les premières fleurs de lilas, le choix est difficile.
Mais faut-il vraiment choisir ?
Après tout cette règle de "une photo par jour" c'est moi qui me la suis donnée,
et je peux bien m'en affranchir ...
Oui, mais à condition que tu ne sortes pas du vrai confinement.
Promis !
07 avril 2020
06 avril 2020
Confinement jour 22
Jour 22 : Amélanchier
Une haie légère autour du parking.
Mais une semaine est passée et les fleurs se sont fanées
Trop vite !
Une haie légère autour du parking.
Mais une semaine est passée et les fleurs se sont fanées
Trop vite !
05 avril 2020
Confinement jour 21
Jour 21 : Jasmin étoilé
TRACHELOSPERMUM jasminoides, syn. Rhyncospermumpour faire savant !
Pas de fleurs encore, juste des feuilles.
Je constate que le jasmin ne respecte pas les mesures barrières ni même la distanciation sociale.
Mais peut-être la feuille rouge n'est elle pas malade ?
04 avril 2020
C.E.Morgan, Tous les vivants
Encore un roman qui ne m'a pas vraiment accrochée. Ce doit être la période, pas très favorable à la lecture. Ou bien une mauvaise série, car on ne rencontre pas un super bon roman tous les jours.
Le décor : les terres ingrates des montagnes du Kentucky. Orren reprend la ferme de ses parents morts subitement et se bat pour sauver ses bêtes et ses champs de tabac. Aloma, orpheline élevée dans un pensionnat, n'a rien appris et ne sait rien faire sauf jouer du piano. Déjà la rencontre entre ces personnages est improbable et l'on comprend vite que la cohabitation sera difficile.
Où peut-on jouer du piano quand on vit à la campagne, loin de tout ? A l'église bien entendu où prêche un jeune homme bien sous tous rapports .... Pas besoin d'être devin pour imaginer la suite.
Les affres de la vie de la vie conjugales, l'incommunicabilité, la tentation ...
Mais j'avoue que le retournement à la fin du roman est assez inattendue, car la grande affaire, dans ce pays puritain qu'est l'Amérique est bien qu'un homme et une femme partagent le même toit (et donc le même lit) sans être mariés ! A croire que le Kentucky n'est pas encore entré dans le XXIe siècle.
03 avril 2020
Sénèque, le stoïcien
"La vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie".
Une amie m'a fait cadeau de cette citation. A mon tour de la partager.
02 avril 2020
Joe Kidd
Un western avec Clint Eastowood dans le rôle principal, ça ne se refuse pas. Dans le film de John Sturges réalisé en 1972, Clint Eastowood tient en effet le rôle principal, celui de Joe Kidd, dont la réputation a fait un homme de choix quand il s'agit de trouver un tueur à gage.
Je n'ai pas réussi à m'extasier sur l'originalité du scénario, ni sur la complexité des caractères, ni sur la qualité de la réalisation en général, mais ce qui m'a intéressé, comme souvent dans les western, c'est de retrouver dans ce film une petite partie de l'histoire de l'Amérique, en l'occurrence le moment où les éleveurs ont décidé de s'approprier les terres qu'exploitaient jusqu'à présent les fermiers mexicains. L'affrontement est brutal malgré l'intervention d'une cour de justice qui demande aux fermiers d'apporter leurs titres de propriété qui ont malencontreusement brûlé dans l'incendie des archives !
Et voilà comment Joe Kidd se retrouve entre l'enclume et le marteau, engagé par un riche éleveur pour éliminer Luis Chama qui a pris la tête des protestataires mexicains. Derrière quelle cause se rangera-t-il? Tout le suspens du film tient dans les tergiversations de Joe, qui peine à choisir entre le mal et ... le mal ! avant de trouver, dans les dernières minutes du film, la solution à son dilemme.
Je n'ai pas réussi à m'extasier sur l'originalité du scénario, ni sur la complexité des caractères, ni sur la qualité de la réalisation en général, mais ce qui m'a intéressé, comme souvent dans les western, c'est de retrouver dans ce film une petite partie de l'histoire de l'Amérique, en l'occurrence le moment où les éleveurs ont décidé de s'approprier les terres qu'exploitaient jusqu'à présent les fermiers mexicains. L'affrontement est brutal malgré l'intervention d'une cour de justice qui demande aux fermiers d'apporter leurs titres de propriété qui ont malencontreusement brûlé dans l'incendie des archives !
Et voilà comment Joe Kidd se retrouve entre l'enclume et le marteau, engagé par un riche éleveur pour éliminer Luis Chama qui a pris la tête des protestataires mexicains. Derrière quelle cause se rangera-t-il? Tout le suspens du film tient dans les tergiversations de Joe, qui peine à choisir entre le mal et ... le mal ! avant de trouver, dans les dernières minutes du film, la solution à son dilemme.
01 avril 2020
Confinement jour 17
Jour 17 : Pissenlit
Il n'est pas le bienvenu, dans mon jardin,
mais l'abeille en faisait son miel,
alors je l'ai laissé.
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