25 avril 2020

A l'Est d'Eden


Revoir un très vieux film (1955) qu'on a beaucoup aimé est un des plaisirs du confinement !

Je ne sais si James Dean procure aux jeunes filles d'aujourd'hui les mêmes frissons, mais à le revoir dans le rôle de ce gamin mal aimé et désespérément en quête d'amour, on se dit que le film ne tient peut-être qu'au jeu extrêmement félin de cet acteur. Mines de petit chat, corps qui s'enroule et se déroule, regard en coin, James Dean fait de son personnage un condensé d'émotions contradictoires, de désirs non avoués, de replis sur soi, d'espoirs frémissants et de désespoirs plombants par un jeu avant tout physique, intensément physique. Superbe démonstration du travail effectué par Lee Strasberg à l'Actors studio.



En dehors de l'admiration que l'on peut avoir pour l'acteur, le film repose beaucoup sur des clichés  très datés, le fils aimé contre le fils mal-aimé - avec référence explicite à la bible -,  la femme vierge ou catin ...Mais les clichés sont souvent des vérités universelles, n'est-ce pas ?

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