04 avril 2020

C.E.Morgan, Tous les vivants


Encore un roman qui ne m'a pas vraiment accrochée. Ce doit être la période, pas très favorable à la lecture. Ou bien une mauvaise série, car on ne rencontre pas un super bon roman tous les jours.

Le décor : les terres ingrates des montagnes du Kentucky. Orren reprend la ferme de ses parents morts subitement et se bat pour sauver ses bêtes et ses champs de tabac. Aloma, orpheline élevée dans un pensionnat, n'a rien appris et ne sait rien faire sauf jouer du piano. Déjà la rencontre entre ces personnages est improbable et l'on comprend vite que la cohabitation sera difficile. 
Où peut-on jouer du piano quand on vit à la campagne, loin de tout ? A l'église bien entendu où prêche un jeune homme bien sous tous rapports .... Pas besoin d'être devin pour imaginer la suite.
Les affres de la vie de la vie conjugales, l'incommunicabilité, la tentation ...
Mais j'avoue que le retournement à la fin du roman est assez inattendue, car la grande affaire, dans ce pays puritain qu'est l'Amérique est bien qu'un homme et une femme partagent le même toit (et donc le même lit) sans être mariés ! A croire que le Kentucky n'est pas encore entré dans le XXIe siècle.

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