17 avril 2020

Hang'em High


Un western de plus. Avec un Clint Eastwood tout jeunot puisque le film date de 1968. Et un réalisateur, Ted Post, au début de sa carrière.

Pendez-les haut et court est tout entier centré sur la notion de justice, à une époque (1873) et dans un lieu où la notion était encore mal définie par la loi, puisque l'Oklahoma n'était alors qu'un "territoire" et pas un Etat américain, c'est à dire que les lois fédérales ne s'appliquaient pas. C'était en l'occurrence le juge qui à lui seul pouvait décider qui était coupable ou ne l'était pas et qui méritait la pendaison ou ne la méritait pas. Car la justice était pour le moins expéditive !  Et sans demi-mesure.

Comme souvent dans les (bons) western, le spectateur, qu'il soit juriste, historien ou simple moraliste peut trouver dans ce film matière à réflexion,  mais Pendez-les haut et court est avant tout l'histoire d'un jeune cow-boy qui a acheté quelques têtes de bétail sans savoir que son vendeur était un escroc, qu'en conséquence il a été pendu par les amis du vrai propriétaire, sauvé de justesse et ne cherche qu'à se venger de ceux qui l'on condamné sans autre forme de procès. C'est alors qu'animé par ce désir de vengeance, il croise le chemin d'un juge qui le nomme rapidement "marshal". Investi d'un titre officiel il peut désormais poursuivre légalement ses bourreaux !

Paysages somptueux, des chevaux, un rio traversé au galop, des coups de feu, une pute au grand coeur, un saloon plein d'ivrognes tous les attributs du western, ceux que l'on se réjouit de retrouver de film en film, sont bien là. Et on peut s'en tenir là pour passer un bon moment. La réflexion c'est bonus
 !




Aucun commentaire: