07 octobre 2021

Pale rider

 Un vieux Clint Eastwood, c'est toujours bon à prendre. Et ce cavalier surgi de nulle part, qui s'éloigne vers nulle part après avoir remis de l'ordre dans la région et exterminé tous les "méchants" qui empêchaient les chercheurs d'or de tamiser tranquillement .... on a l'impression de l'avoir vu cent fois. Mais l'acteur, quasi mutique parvient à lui donner suffisamment de force pour convaincre les hommes de ne pas renoncer à leurs gisements,  et suffisamment de charme pour séduire, malgré lui, une jeune fille de 15 ans et sa mère. 

Le film n'est pas exempt de références à l'histoire du western  et le réalisateur, Eastowood lui-même en fait parfois un peu trop comme dans cette scène où "preacher" doit affronter seul le marshal et ses adjoints, tous vêtus du même cache poussière emprunté au  ... western italien ! Mais si on frôle parfois le ridicule, Pale rider, malgré les années reste un bon western. De ceux que l'on aime voir et revoir pour mieux savourer les détails.


 

Aucun commentaire: