Quand je traîne plus de trois jours sur un roman, voire une semaine ou plus, ce n'est pas bon signe. Le roman n'était pourtant pas bien gros, un peu plus d'une centaine de pages. Mais allez savoir.... j'ai trouvé qu'il y avait trop de mots, trop de phrases, pas assez de personnages et surtout qu'il y faisait bien trop froid puisqu'on était au fin fond d'une forêt russe - en plein hiver sinon ce ne serait pas drôle - en compagnie d'un aiguilleur chargé d'entretenir une voie de chemin de fer dont on ne sait ni d'où elle vient ni où elle va. Il est vrai qu'on est en Russie, du temps de Staline, jamais nommé bien que son portrait figure par obligation sur les murs de toutes les maisons, aussi misérables soient-elles.
Bon mettons que je suis complètement passée à côté de ce roman, pourtant prometteur si j'en crois les mots de l'éditeur. "Récit d’un exil au fond de soi, L’Aiguilleur dépeint la lente métamorphose d’un monde sombrant dans le silence et la nuit. Sensible aux moindres détails, aux plus subtiles nuances, l’écriture de Schmid nous plonge dans les derniers jours d’un solitaire et parvient à faire de Vassili un personnage de légende, digne des grands romans russes."
Si vous le lisez, vous me direz ?
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