Julien Coquentin est le troisième photographe que je retiens de l'exposition présentée à l'ancien musé de peinture à l'occasion de Mois de la photo.
Son registre n'est pas très différents de celui des deux précédents
puisqu'il s'agit toujours de partir de la réalité la plus banale pour
créer un univers très personnel construit sur les souvenirs d'enfance
autant que sur des lieux ou des objets particulièrement évocateurs.
Mais le plus étonnant reste cette capacité de Julien Coquentin à transformer la réalité la plus triviale en objet esthétique.
Pour exprimer la brièveté de la vie et le caractère éphémère de l'amour, Ronsard avait choisi une rose, Baudelaire une charogne. Julien Coquentin choisit une main ridée, des coquilles d'escargot vides, une brouette à côté d'un tas de purin. Osé non ?
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