Le film pourrait être une tragédie et il l'est en partie, mais son réalisateur, Arcadi Palerm, a choisi d'en faire une comédie, qui parfois tourne même à la farce.
Lorsque votre monde s'écroule, lorsque vos parents vous apprennent qu'ils vont divorcer et que dans la foulée, votre père meurt d'une rupture d' anévrisme, que faire? Comment réagir ? Comme le Baron perché, Oliverio s'extrait du monde : il s'installe sur une chaise longue au bord de la piscine et décide de n'en plus bouger. De là où il vit désormais, il observe le monde absurde des adultes, tous plus ou moins perchés, tous plus ou moins ridicules, tous passablement hypocrites. Derrière ses lunettes noires, Oliverio voit le monde tel qu'il est. Pas étonnant qu'il n'est aucune envie de le rejoindre.
Il faut du temps pour faire son deuil. Il faut surtout du temps pour accepter d'être celui que l'on est vraiment une fois débarrassé des contraintes sociales et des masques derrière la plupart des adultes se cachent. Jolie leçon pour ce film mexicain qui pour une fois se situe hors de la misère et de la violence.
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