Acheter le catalogue ? Oui, bien sûr, mais ils sont chers et ils finissent toujours sur une étagère sans avoir vraiment été lus.
Alors je photographie, mal forcément. Parce que je ne veux pas m'attarder, gêner les autres visiteurs.
J'oublie de photographier le cartel et bien sûr je confonds Marc et Macke, Franz et August.
Les photos une fois faites, je m'aperçois qu'elles sont de traviole, et que c'est compliqué de retrouver les bons parallélismes.
Et puis il y a la question des cadres,
qu'en règle générale je déteste ! Parce qu' ils alourdissent le tableau sans le mettre en valeur.
Oui mais les "marie-louise"... je garde, je garde pas ? A la rigueur, pour une aquarelle, une gravure...
Mais je préfère souvent sans !
Sans cadre donc. Même les toiles.
Mais j'ai beau faire, il reste toujours sur l'image, l'ombre du cadre qui mange une petite partie du tableau.
Alors tant pis, je remets le cadre !
Ben non, j'oubliais les reflets dès que le tableau est sous verre, et parfois même sans verre, le reflet des projecteurs sur le bois du tableau. Quand ce n'est pas ma propre silhouette qui se superpose, qui s'interpose entre l'oeuvre et mon regard.
Décidément, il n'y a rien à faire. L'exposition de l'Orangerie sur Franz Marc/August Macke. L'Aventure du cavalier bleu était remarquable. J'en garde un souvenir ébloui ... que ce billet essaye malgré tout de perpétuer.
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